"ALLEZ LES FILLES" dans les bibliothèques Lire en Afrique

mercredi 26 novembre 2014
par  LEA

Lire en Afrique a pu mesurer le pouvoir élevé de transformation sociale de ces réalisations pour la réussite scolaire en premier lieu, mais aussi comme facteur de développement personnel et social des bibliothécaires et lecteurs et de dynamisme pour les localités qui en portent le projet.

Forte de ces constats, Lire en Afrique a choisi de mettre à profit ce réseau de bibliothèques vivantes pour mener diverses campagnes thématiques. Parmi ces dernières, l’action en faveur des jeunes filles pour contribuer à leur autonomisation et à leur émancipation, par une offre de lecture adaptée à leurs besoins spécifiques.

Aujourd’hui, au Sénégal comme ailleurs, l’autonomie des femmes est tributaire de leur niveau de formation. L’émancipation des femmes passe par leur scolarisation et par leur information.

La scolarisation des filles au Sénégal, si elle a beaucoup progressé au cours des 10 dernières années, n’a pas encore atteint les 100 %.

Au début des années 2000, lors des séminaires annuels que Lire en Afrique organise, les bibliothécaires soulignent les difficultés rencontrées par les filles en cours de scolarisation, notamment à cause des mariages précoces et des grossesses précoces. Ils soulignent également la volonté des autorités scolaires de lutter contre ces situations par la désignation d’enseignantes spécialement dédiées à la fonction de médiatrices entre l’école et les familles qui veulent marier leurs filles très jeunes.

D’autre part, subsiste la question récurrente du manque d’information des filles quant à la reproduction humaine et la contraception (interdite aux célibataires). La question restant taboue, parents comme enseignants, n’abordent pas ces questions. Elles sont étudiées en classe de SVT de 4 ème, mais de façon si édulcorée que le lien n’est pas fait entre la réalité vécue et le contenu scolaire. La mise à disposition d’ouvrages spécialisés à la bibliothèque contribue à l’information des jeunes filles et à la levée des tabous par une lecture individuelle, hors intervention de l’environnement scolaire et familial.

Lire en Afrique choisit la lecture autonome comme stratégie pour améliorer l’efficacité de la scolarisation de l’appareil de l’Éducation Nationale et l’information en libre accès pour permettre de se former de façon individuelle, en dehors de la pression du milieu.

Mettre a disposition, en bibliothèque, des livres spécialement sélectionnés pour répondre aux soucis d’information et aux besoins de soutien pédagogique des jeunes filles répond aux demandes des bibliothécaires. Conscients des difficultés particulières que rencontrent les filles sur leur territoire, ils souhaitent que leur bibliothèque contribue à aider leurs lectrices par une documentation permettant leur auto information et un accompagnement dans leur cursus scolaire, pour anticiper les difficultés qu’elles vont rencontrer :

-  difficultés générales mais qui concernent plus particulièrement les filles : manque cruel de supports didactiques pour aider les élèves de tous les niveaux à réussir leur scolarité : la bibliothèque est là pour y remédier en offrant les ouvrages indispensables à l’accompagnement du travail personnel
-  difficultés spécifiques : le maintien à l’école pour poursuivre des études le plus loin possible et ainsi augmenter les chances de s’insérer dans la vie professionnelle. Les mariages et grossesses précoces éliminent les filles de l’école. La bibliothèque peut offrir une documentation spécifique, accessible dans un lieu neutre, afin que les jeunes filles sous informées puissent se documenter.

Une documentation dédiée, en libre accès, nous semble indispensable. Proposer des ouvrages, fictions et documentaires où les héroïnes osent.

Dans toutes les bibliothèques Lire en Afrique, les filles, dès leur plus jeune âge, sont majoritaires parmi les abonnés à la bibliothèque. Elles bénéficient ainsi des supports qui leur offrent une aide pour leur scolarité.

Certaines bibliothèques classent leurs lecteurs par le nombre de livres empruntés dans l’année. Ce sont toujours des filles qui occupent les rangs des plus grands lecteurs et lectrices des itinéraires différents sont de nature à offrir d’autres possibles à toutes les lectrices.

Les filles sont fortement invitées à s’investir et gérer les bibliothèques si elles le souhaitent et acquérir ainsi une expérience incomparable (le fait que les deux animatrices de Lire en Afrique soient des femmes est souvent souligné par les parents d’élèves). A Matam en 2001, par exemple, lors de la mise en place de la bibliothèque, les filles découvrent les documentaires sur le corps, la sexualité, la contraception etc. Elles se les approprient et négocient avec le bibliothécaire une gestion séparée de ces livres. « Ces livres sont pour nous ». Cet exemple suffit à montrer l’intérêt passionné que peut susciter un fonds documentaire conçu pour répondre aux besoins des jeunes filles.

« Allez les filles » une première campagne est conduite en 2006 par Lire en Afrique

La première action en faveur des filles a été conduite en 2006 et concernait 20 bibliothèques Lire en Afrique situées dans la région de Dakar. L’objectif était clairement d’aider les lectrices à acquérir plus d’autonomie :

- par la réussite scolaire, porte d’accès à des métiers rémunérateurs et à la possibilité de s’émanciper des contraintes sociales
- par la mise à disposition d’une information et d’outils culturels apportant d’autres idées, d’autres modèles, d’autres façons de se positionner dans le monde ;
- par l’implication de toute la société, grâce à une campagne relayée par des outils promotionnels qui installaient durablement la popularisation de cette campagne.

La démarche mise sur la réussite scolaire

Comme nous l’avions constaté depuis le début : l’accès aux bibliothèques et aux ouvrages adaptés aux besoins est un relais puissant de la réussite scolaire. Il fallait donc mettre à disposition les livres adaptés à ce besoin et encourager les filles à s’inscrire massivement dans les bibliothèques

La campagne a donc consisté à doter chacune des 20 bibliothèques d’un fonds documentaire de 600 volumes. Ce fonds a été conçu de façon à apporter les ouvrages les plus demandés et aussi offrir des livres attractifs pour les loisirs et la culture. Ce fonds se décomposait en un fonds parascolaire de 200 titres comportant des usuels, annales, spécimens de manuels, littérature au programme ; un fonds documentaires de 60 titres répondant scientifiquement aux questions les plus courantes ; un fonds jeunesse avec 120 titres de littérature jeunesse des éditeurs africains et un fonds littérature africaine de 220 titres, dont un large panel de littérature sentimentale éditée en Cote d’Ivoire par les Nouvelles Editions Ivoiriennes : la série des « Adoras ».

Elle cherche aussi à favoriser l’accès à l’information

Dans une société qui fonctionne sur le mode traditionnel, avec un fort contrôle social, d’autres informations et d’autres modèles peuvent arriver par la lecture, par la littérature.

La sélection des ouvrages de littérature jeunesse ou d’ouvrages pour adolescentes a été très rigoureuse. Le contenu ne devait pas choquer par des références trop appuyées aux façons de faire émancipées des sociétés occidentales, notamment sur le plan de la morale sexuelle, tout en fournissant des modèles de femmes actives et maitresses de leur destin. Aujourd’hui la littérature jeunesse offre une multitude d’héroïnes au destin remarquable auxquelles les jeunes lectrices peuvent s’identifier.

Elle capitalise sur la littérature sentimentale, facteur d’émancipation en milieu traditionnel : le succès de la série « Adoras »

Cette série qui compte une cinquantaine de titres a réellement été le grand succès de cette opération. Les livres ne restent jamais en rayon. De construction fragile, ils se sont retrouvés en charpie au bout de quelques années seulement et ont du être renouvelés a deux reprises en 8 ans. Les bibliothécaires ont vu arriver de nouveaux flux de lectrices qui s’inscrivaient à la bibliothèque avant tout pour la collection Adoras : jusqu’à une cinquantaine de nouvelles lectrices par bibliothèque.

Ces petits romans, d’une centaine de pages proposent toujours une intrigue sentimentale entre deux jeunes célibataires, qui rencontrent des embuches à dépasser pour pouvoir conduire leur relation sentimentale. Les aléas sont souvent tirés des contraintes sociales rencontrées dans les sociétés traditionnelles africaines, avec lesquelles il faut composer. A la fin de l’intrigue les tensions finissent par se dénouer. Le point extrêmement positif est que toutes les héroïnes ont une activité professionnelle et assument leur vie personnelle en toute responsabilité. Toutes finissent par triompher des embuches placées sur le chemin de leur relation sentimentale mais elles conquièrent leur autonomie sentimentale dans le cadre d’un combat qu’il faut mener contre les préjugés et les habitudes ancestrales des proches.

Intriguées par ces succès largement partagé par les différents catégories de lectrices : les adultes enseignantes en tête, les adolescentes et en particulier les étudiantes et les plus jeunes dès le collège, nous avons décidé d’interroger un panel de lectrices, parmi les plus jeunes. Ces lectrices témoignent :

- « J’ai appris mes droits, l’héroïne a refusé un mariage arrangé »
- « J’ai découvert que les hommes peuvent mentir »
- « j’ai constaté que les filles peuvent accéder à des métiers prestigieux »
- « comme l’héroïne de ce roman, moi aussi je veux voyager ».

La campagne s’est appuyée sur des outils qui encouragent les filles à la lecture : un slogan, un logo, des supports

Un slogan et un logo nous ont été proposés par un artiste sénégalais. Une jeune fille avec un livre grand ouvert devant elle, nous regarde malicieusement, avec le slogan « moi je lis ».

Ce logo était inclus dans divers objets publicitaires, tels que la société sénégalaise les apprécie : des pagnes : 3000 mètres de tissu à l ’effigie de ce logo ont été commandés à un fabricant local et distribués par lots de 100 mètres à chaque bibliothèque, à charge pour cette dernière de distribuer des coupons de 3 mètres à ses meilleures lectrices ; des tee shirts pour les bibliothécaires et les lectrices ; des stylos distribués par 500 exemplaires aux bibliothèques destinés à toutes les lectrices qui s’inscrivent à la bibliothèque, et enfin, des sous verres (peinture sur verre), réalisés par un artiste sénégalais à accrocher sur les murs de chaque bibliothèque.

Le logo et la campagne ont été très appréciés et bien relayés au niveau local. Certaines bibliothèques ont pris l’’initiative de demander à des artistes locaux de reproduire le logo, en grand format, sur leurs murs à l’extérieur et à l’intérieur.
Les enseignants et les parents d’élèves ont intégré les objectifs de la campagne.

Les statistiques par genre ont permis de mesurer l’impact de cette campagne

Les bibliothécaires produisent des statistiques de fréquentation par genre, ce qui permet de suivre l’évolution du nombre d’abonnés et d’ouvrages empruntés. Un constat s’impose ; partout les filles sont majoritaires parmi les lecteurs et ce sont elles qui empruntent le plus grand nombre de livres.
Les statistiques des établissements scolaires fréquentés par les lecteurs et lectrices, font état des mêmes constats : les filles enregistrent de meilleurs résultats que les garçons.

Les résultats qualitatifs de la campagne ont également été analysés

En décembre 2007, un Séminaire d’évaluation réunissait tous les participants de la campagne.

Nous avions fixé des objectifs de progression du lectorat et promis des prix aux bibliothèques qui enregistreraient les meilleurs résultats : un prix d’excellence et un prix d’initiative pour récompenser les équipes les plus dynamiques mesurées au nombre et originalité des initiatives prises pour augmenter leur lectorat.

Un an après, en décembre 2007, les bibliothécaires étaient réunis en séminaire à Ngasobil en vue d’évaluer la campagne.

- 2 bibliothèques font plus que doubler leur nombre d’abonnés : Mecké Thiaroye
- 2 autres augmentent leur lectorat de plus de 50 % : Dioffior, N’gor
- 2 autres l’augmentent de plus d’un tiers : Thilmakha, Yoff

Dans les autres bibliothèques, on note une augmentation du nombre d’abonnés située entre 10% et 20%.

62 initiatives différentes ont permis d’atteindre des résultats remarquables
Les équipes de bibliothécaires ont rivalisé d’idées et ont su s’adapter à leur milieu pour lancer des initiatives en vue d’assurer le développement de la lecture
Ces 62 initiatives différentes ont été reclassées en 3 grandes rubriques :

-  Les initiatives relevant de la gestion courante de la bibliothèque,
-  Les initiatives pouvant devenir des actions récurrentes
-  Les actions phares

Parmi toutes ces 62 initiatives différentes, nous pouvons citer :
* Aménager la signalétique interne/externe
* Entrer dans les milieux scolaires pour attirer l’attention du corps enseignant
* Prêter des annales à 4 emprunteurs collectivement
* Se rendre au collège pour les informer de l’existence de la bibliothèque et les inviter à s’inscrire
* Accueillir à la bibliothèque les manifestations des clubs du Collège et du lycée
* Diminuer le prix de l’adhésion
* Organiser des visites guidées et commentées des documentaires scientifiques
* Sensibiliser les autorités locales par des visites
* Mettre des affiches au niveau des établissements scolaires
* Tenir une réunion d’information avec les enseignants de la localité
* Diffuser un spot publicitaire à la télé communautaire chaque samedi
* Organiser des concours de lecture avec les plus jeunes abonnés
* Organiser une journée portes ouvertes
* Afficher des pancartes lors des manifestations sportives
* Organiser un exposé avec les élèves sur leurs sujets
* Organiser des groupes de lecture autour des romans : la blessure, le mariage forcé, la gifle
* Organiser des jeux concours sur l’œuvre de Sembene Ousmane
* Animer des lectures de contes
* Faire le tour du village pour rencontrer les groupements féminins et les ASC des quartiers
* Sensibiliser les mères de familles via la responsable des groupements féminins
* Proposer la gratuité de l’adhésion sur courtes périodes : de octobre à janvier
* Organiser une caravane du livre dans les villages environnants et quartiers éloignés
* Organiser des journées culturelles à la bibliothèque
* Créer une chorale et chanter les poésies de LS Senghor (Mr Thiam)
* Bâtir un partenariat avec le censeur du Collège concernant les œuvres au programme et les annales
* Utiliser les journées nationales pour programmer les initiatives à la bibliothèque
* Organiser des cours de vacances gratuits à la bibliothèque

L’implication et le dynamisme des équipes se sont montrés déterminants dans les résultats atteints

Les bibliothèques situées en milieu rural ont, en général, un meilleur taux de fréquentation que celles situées en zone urbaine, pourtant plus peuplées et théoriquement mieux pourvues en établissements scolaires, vivier des bibliothèques.

Mlomp, village de Casamance, relié au goudron par 30 km d’une mauvaise piste, compte autant d’adhérents que la Bibliothèque Ousmane Sembene de Yoff, très bien implantée à Yoff, ville de 50 000 habitants.

Les villages du Cayor : Meckhé, N’dande et Thilmakha, ne disposent pas d’une population ou d’infrastructures particulières qui expliqueraient la haute fréquentation de ces bibliothèques. Seul le dynamisme et l’implication des équipes peuvent l’expliquer.

On remarque que les bibliothèques des centres culturels de la ville de Dakar (Yoff Ext, Ouakam, N’gor, Point E), ouvertes au public, du lundi au vendredi, toute la journée (heures de bureau) enregistrent une fréquentation moindre à celles des bibliothèques communautaires, ouvertes seulement 2 heures, deux ou trois jours par semaine, mais aux heures de disponibilité de leur lectorat, les mercredi, samedi et dimanche.

Il y a une corrélation très nette entre le nombre et l’originalité des initiatives et le gain d’adhérents : Meckhé, Thilmakha, Dioffior, Thiaroye.

Les tarifs élevés d’adhésion apparaissent dissuasifs : les meilleurs résultats vont vers les bibliothèques qui pratiquent les tarifs les plus faibles, les plus en accord avec les revenus des familles.

La réaction des lecteurs aux ouvrages de la dotation « Allez les filles » a été évaluée de façon qualitative

-  Accueil du fonds littérature jeunesse des éditeurs africains
Les titres les plus appréciés du public jeunesse : Le mariage forcé (NEI), la gifle (Ruisseaux d’Afrique), Un papy sympa (NEI), Le cahier noir (NEI), La poupée (NEI). Ce sont tous des romans qui posent des problèmes sociaux que rencontrent les enfants.

-  Accueil de la Collection Adoras
Meckhé - Moussa Djitté : « J’ai des lectrices qui ne viennent que pour la collection ADORAS. J’ai eu 150 nouvelles abonnées grâce à ce fonds ».
N’dande - M’baye Fall : « S’y intéressent les adolescents de 14 à 18 ans, mais aussi les adultes  ».
Yopff - Ousmane N’doye : « Les Adoras, c’est très bien, parce que ça apprend aux filles à se défendre
Malem Hoddar - Siré N’diaye : « Une adhérente de Malem Hodar , est venue tout de suite, dés l’ouverture de la bibliothèque. Elle m’a demandé Destins Croisés, je ne savais même pas ce que c’était, elle me l’a montré et m’a expliqué. » ( ça passe à la télé).

-  Ouvrages traitant de la contraception
Meckhé - Moussa Djitté : « La contraception c’est un tabou. Ce n’est pas facile de prendre des initiatives par rapport à la sexualité. On ne peut pas en parler devant un grand public »
N’dande – Mbaye Fall (enseignant au collège) : « Dans nos milieux, si tu parles de sexualité, alors on retire l’enfant de la bibliothèque ».

Les bibliothécaires ont apprécié les supports de communication mis à leur disposition

Moussa Djitté : « Au dire, mais où travers de la campagne ça a permis de donner plus d’intérêt à la bibliothèque. Avant c’était un truc de jeunes, avec les pagnes, les Tee-shirts, ils ont vu que c’était sérieux, quand un directeur d’école vient te tu as eu ces T shirt ?, ça donne de l’importance à la bibliothèque. La bibliothèque s’affiche, on voit ses effets à l’extérieur ».

Conclusion : au vu du succès de cette première campagne une nouvelle opération « Allez les filles » a vu le jour pour 2014

Cette première expérience de fonds dédiés a atteint ses objectifs et remporté un succès indéniable. Elle a contribué à changer le regard sur le rôle social des filles et popularisé l’idée que leur scolarisation la plus complète possible est une nécessité pour leur développement personnel et aussi pour leur famille et la société dans son ensemble.

Une nouvelle campagne « Allez les filles » est en cours d’organisation. Cette dernière se veut plus large. Elle dépasse le seul périmètre du réseau Lire en Afrique au Sénégal, et les institutions appuient l’initiative.

-  au niveau des initiateurs
Lire en Afrique s’est alliée à l’association ADIFLOR pour porter ce projet.
Le ministère de la culture du Sénégal, séduit par le slogan « Allez les filles » a proposé son soutien et le désir de voir les bibliothèques de son propre réseau régional y participer (14 bibliothèques des centres culturels régionaux).
L’organisation du Sommet de la Francophonie, qui se tient à Dakar les 28 et 29 Novembre 2014, a labellisé ce projet qui devient projet associé au Sommet.

-  Au niveau du nombre de bibliothèques participantes
Le projet concerne 80 bibliothèques situées sur tout le territoire du Sénégal : des bibliothèques du réseau Lire en Afrique, en particulier, toutes les nouvelles bibliothèques qui n’avaient pas bénéficié de la première campagne, celles sous la responsabilité directe du ministère de la culture et enfin des bibliothèques d’initiatives privées qui enregistrent un bon taux de fréquentation.

-  Au niveau du nombre d’ouvrages
Ce sont 16 000 livres qui seront ainsi attribués aux bibliothèques.

La remise des livres se fera lors de cérémonies officielles organisées au Sénégal dans le cadre du sommet de la francophonie de Dakar 2014.


Documents joints

Conception initiale du projet